Les responsabilités qui nous incombes dans chacun de nos métiers pourraient à tord nous rendre plus responsables que d’autres. Pourquoi? Je crois que c’est parce que nous avons à travailler avec des gens dans le besoin. Il est vrai par contre que ces responsabilités asymétriques nous apportent un lot de responsabilités différentes. Nous avons des devoirs et des obligations face à la société en tant que travailleurs dans les services publics. Mais faut-il les voir comme une sorte de dévouement pour cette société? Sommes-nous tous des « Mère Thérésa » pour les gens dans le besoin? Jonas et Souryal ont chacun leur version et il sera intéressant de voir leur point de vue sur ce sujet.

Premièrement, qu’est-ce que la responsabilité? Être responsable, c’est se reconnaître comme l’auteur de ses actes mais surtout d’acccepter d’en répondre. Lorsque nous commentons une faute, il est normal de ressentir de la culpabilité. La responsabilité s’apprend dès le tout jeune âge, il faut que les enfants apprennent très tôt les conséquences de leurs actes et les effets que ceux-ci peuvent produire. Il y a deux sortes de responsabilité, celle dite morale qui fait appel à notre conscience personnelle et celle dite sociale qui relève de l’autorité sociale, ou de l’imputabilité. Jonas lui insiste davantage sur une autre forme de responsabilité. Cette forme de responsabilité rejoint beaucoup le domaine des services publics. Il s’agit de « prendre soin de… », de protéger, d’agir de telle sorte qu’il n’arrive rien de mal à ceux dont nous avons la charge parce que ces gens sont vulnérables. Lorsque nous sommes infirmiers, par exemple, il ne s’agit pas d’une responsabilité entre égaux, puisque la responsabilité incombe à la personne qui peut porter la responsabilité. Donc, lorsque nous désirons devenir infirmier, il faut être conscient que nous aurons à porter une certaine responsabilité par rapport aux besoins des gens plus vulnérables.

L’asymétrie de la responsabilité telle que le dit