Doc philosophie bonheur
Le bonheur est le but essentiel de la vie de tout homme, qu'il cherchera toujours à atteindre par divers moyens. Et cela naturellement ; le désir de bonheur est le désir le plus fort que chacun puisse ressentir et, comme tout désir, il est involontaire, c'est-à-dire irréfléchi, non décidé, mais conscient, à la différence de l'instinct. Toute l'activité de l'homme tend naturellement vers cette recherche du bonheur qui est l'aboutissement d'une vie. Dans une première réflexion nous allons définir la notion de désir. Puis nous verrons que le désir fait objection au bonheur.
Le désir est la recherche de la réduction d’une tension issue d'un sentiment de manque et en ce sens on ne désire que ce dont on manque. Quand on a trouvé des objets ou des buts considéré comme une source de satisfaction, on va tendre vers eux. Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur, tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d’insatisfaction.
Pour commencer, il faut d'abord préciser ce qu'est le désir, ce qui nous permettra de préciser pourquoi il semble bien que nous devions le satisfaire.
Le désir est le plaisir éphémère. C’est la recherche d'un objet que l'on imagine ou que l'on sait être source de plaisir. On ne désire que ce qu'on n'a pas. Le désir s'accompagne donc du sentiment d'un manque, d'une privation. Pour peu que l'objet de notre désir soit difficilement accessible, ce sentiment de manque peut devenir souffrance, douleur. C’est ainsi qu’apparait la notion de substitution de Freud, qui remplace les désirs par d’autres. On comprend ainsi dans ces conditions, que satisfaire ses désirs c'est mettre fin à cette souffrance et, pour peu que nous désirions réellement et vraiment un objet source de satisfaction et de plaisir. Malgré tout, si on se fie à ce que dit Kant le destin de l’homme est au bonheur. On a