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Pour la cinquième année consécutive en France, les ventes d’habillement reculent en 2013. Cela est dû à la baisse du pouvoir d’achat, à une concurrence exacerbée et à la banalisation des promotions.
La fréquentation des magasins vestimentaires a aussi beaucoup diminué ces dernières années, de nombreuses marques ont ouvert 18% de surface de vente supplémentaire, ce qui justifie la baisse de fréquentation globale car les consommateurs font face à une overdose de choix. De plus, il est de plus en plus difficile pour certaines marques de lutter contre les grandes enseignes étrangères, plus « stylées » et donc plus plébiscitées par les jeunes telles que Abercrombie & Fitch, Hollister …
Selon l’Institut Français de la Mode (IFM), les 15-24 ans ne représentent que 15% de la population mais réalisent 25% des achats de la mode. C’est ainsi que même en temps de crise, alors que le marché vestimentaire recule de 2.6%, les jeunes consacrent tous les ans de plus en plus d’argent à leur budget vestimentaire, ce qui leur a fait dépenser 5 milliards d’euros pour leurs vêtements en 2011, soit 1.5% de plus que l’année précédente.
Seules les ventes sur Internet continuent de progresser. Elles représentaient 9,5 % des ventes de textile et habillement en France en 2011. Cette part se sera hissée à 11 % en 2012.
Adidas a atteint son but sur le début d'année. Dans un contexte de crise économique, et privé d'événement sportif majeur en 2013, le deuxième équipementier mondial a vu son chiffre d'affaires stagner à taux constant au premier trimestre à 3,75 milliards d'euros. En publié, il recule toutefois de 2 % pénalisé par des effets de change. La filiale américaine du groupe, Reebok, a par contre, une nouvelle fois enregistré une baisse de son activité.
En termes de profitabilité, l'équipementier allemand fait en revanche carton plein, avec une hausse de 8 % de son résultat opérationnel et de 6,5 % du résultat net. Sa marge brute progresse, elle, pour atteindre 50,1 %,