Etranger a soi
Prendre conscience de soi c’est se rendre compte qu’on a une identité, comprendre sa condition humaine, savoir qu’on pense et qu’on est le maître de sa pensée, exister dans une société et c’est établir un retour sur soi systématique, être guide de soi. Il serait donc à priori paradoxal de parler du fait d’être étranger à soi lorsqu’on prend conscience de soi car cela signifie que lorsqu’on se découvre on se perd en fait. En effet, devenir étranger à soi ne plus se reconnaître, changer par des actions différentes de l’ordinaire, c’est que l’on ne connaît pas.
Ainsi l’on vient à se poser ces questions : La conscience de soi-même n’est elle que bénéfique à la compréhension de soi ? Permettrait-elle au contraire de rendre compte d’un « moi » totalement différent de celui qu’on aurait toujours cru être ?
La conscience permet classiquement une compréhension de soi. Mais vue d’un œil avisé elle pourrait être la cause d’une découverte totalement différente de ce que l’on attendait, la découverte d’un autre dans la conscience.
I. Prendre conscience de soi
A. Le « cogito »
Descartes : « Cogito ergo sum », prise de conscience par le simple fait de penser.
Esprit qui pense.
B. La conscience comme guide naturel de nos actions
-Conscience morale
-« La conscience morale n'est pas quelque chose que l'on soit susceptible d'acquérir, et il n'y a pas de devoir ordonnant de se procurer cette conscience; mais tout homme, en tant qu'être moral, possède en lui, originairement, une telle conscience. » Kant
II. La prise de conscience qui rend compte d’une réalité autre
A. L’inconscient
-Lapsus, actes manqués…
-l’approche freudienne : psychanalyse, l’homme n’est pas maître de soi même si il est conscient, l’inconscient peut provoquer des maladies par exemple B. La place de l’homme dans la société
-Changements de l’être au contact des gens
-Essayer d’être quelqu’un que l’on est