ETUDE DE MAGNUS

L’œuvre étudiée est Magnus de Sylvie Germain. Sylvie Germain est une écrivaine française née en 1945. Avant de se lancer dans cette carrière elle avait fait des études de philosophies, notamment un mémoire sur l’ascèse. Magnus est le roman publié en 2005, il remporta le Prix Goncourt des lycéens la même année.
Le roman fait l’objet d’un enfant en quête d’identité. De plus ce roman n’est pas organisé comme les autres.
En quoi cette structure narrative est-elle particulière et comment Sylvie Germain lie-t-elle cette structure avec l’essence du roman ?
Nous répondrons à cette problématique en étudiant l’amnésie du héros, puis son évolution.

Tout d’abord, le livre débute sur le héros amnésique. C’est pourquoi Sylvie germain débute in medias res. C’est pourquoi l’auteur ne débute pas à la partie 1 de l’histoire mais au « fragment 2 ». On remarque que ces parties ne sont pas des chapitres, comme il est coutume, mais des fragments. Ils symbolisent les fragments de l’histoire, ou encore de la mémoire du héros. Les fragments s’enchaînent dans l’ordre vécu par l’héros, et sont numérotés dans l’ordre chronologique.
Cette différence entre l’ordre de narration et la numérotation des parties est présente avec le fragment 1 (p93) où l’on évoque une scène se déroulant avant l’amnésie. Cette analepse marque le retour d’un souvenir oublié par le héros.
Le fragment 0 illustre lui aussi le bouleversement de l’ordre du récit. Il peut s’gir ici d’une analepse évoquant un point antérieur au fragment 1, mais il semble plus probable qu’il s’agisse un nouveau commencement.
En plus de cette partition du récit, le roman comporte des parties plus liées aux pensées du héros. A propos de la mémoire du héros, les séquences, les notules, les résonnances, l’éphéméride et la litanie aident le lecteur à comprendre les pensées du héros.
Les séquences sont des passages citant une grande personnalité pour illustrer une scène. On peut s’imaginer que ces citations sont des points