Par définition le terme famille désigne un ensemble d’individus reliés par des liens de parenté tels que l’alliance, la filiation ou l’adoption. Dotée d’un nom, d’un patrimoine et d’une identité sociale propre elle est caractérisée par certaines obligations et est sensée protéger et favoriser le développement et l’épanouissement de ses membres. C’est un des organes fondamental de chaque société par ses aspects social, juridique et économique. Pourtant certains auteurs comme Alberto Savinio présentent le famille comme une association sans queue ni tête car les liens qui en unissent les membres ne sont pas toujours évidents.
La famille est-elle une constituante essentielle de notre développement? Serait-ce mieux de pouvoir choisir sa famille? Doit-on savoir d’où l’on vient pour décider d’où l’on va?

De tout temps, la famille a été une cellule, une véritable institution fondamentale pour toute société. En effet, le foyer est réglé par toutes sortes de pratiques, de devoirs et de normes. Les caractéristiques de la famille actuelle sont le fruit d’une longue évolution, et reflètent les caractéristiques de la société dans laquelle nous évoluons: bien entendu, il est difficile de comparer les familles actuelles aux anciennes maisonnées, tout comme il est difficile de comparer notre société à celle des anciennes générations. Aujourd’hui les familles monoparentales et les familles recomposées sont de plus en plus nombreuses, témoignant de l’acharnement, de la volonté de former un foyer.
Prenons deux exemples: celui de la plus ancienne famille découverte à ce jour: un homme, une femme et leur deux enfants découverts en Allemagne et datant de l’âge de la pierre, et celui d’une famille dont la structure est aujourd’hui devenue relativement banale: celle du président français Nicolas Sarkozy qui a, rappelons-le, deux fils d’une première union, un troisième d’une deuxième union, et qui est désormais marié à Carla Bruni. Ces deux exemples nous renvoient donc un témoignage,