Français
1. Difficile progression de l'aveu
2. Un aveu menant à la folie
Extrait du document: En plus de cela, Phèdre évoque son amour envers Thésée, fait une description de son mari sous forme d'une énumération (nombreuses virgules), utilisant plusieurs hyperboles, ne retenant que les points positifs, avec aussi un procédé d'amplification (v.638-639 : « Mais fidèle, mais fier (…) traînant tous les cœurs après soi)à jusqu'au moment où elle le compare avec Hippolyte, se rapprochant encore plus de l'aveu : « Tel qu'on dépeint nos dieux, ou tel que je vous vois » (v.640). Ce cheminement de Phèdre nous amène jusqu'au v.654, où elle se trahit pour la première fois de manière irrévocable face à Hippolyte : « L'amour m'en eut d'abord inspiré la pensée ». Phèdre continue, et persiste sur sa lancée, annonçant à Hippolyte qu'elle aurait bien voulu lui être entièrement dévouée dans le Labyrinthe (v.660-622). Hippolyte ne cesse d'être étonné par les propos de Phèdre, et se sent de plus en plus mal à l'aise face à cette situation, dont a bien du mal à s'échapper. Ceci est marqué par l'exclamation au v.663 « Dieux ! » et par les phrases courtes ou par l'utilisation de l'anaphore « Madame » en début de chacune de ces tirades presque, marquant la distance qu'il établit avec elle (v.595 ; 611 ; 618 ; 667). Mais il tente une dernière fois de remettre Phèdre sur le droit chemin, en lui rappelant les convenances primordiales, en vain.
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Hippolyte fait semblant de ne pas comprendre et il est prêt à partir « et je vais » mais Phèdre ne se contrôle plus, il y a maintenant un aveu plus hardi (on passe du « tu » au « vous »), elle expose un récitatif de douleur. elle veut montrer à Hippolyte qu'il y a