histoire
La sentence est prononcée par l'institution judicaire à l'issue d'un proces. A l'origine peine très fortement développée à travers le monde, elle a été déconsidérée à partir de l'époque des Lumières. Fortement en recul dans la deuxième moitié du XXesiècle, elle est actuellement dans une situation incertaine. Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires, mais ils ne représentent encore qu'une minorité de la population mondiale. Parmi les démocraties industrialisées, seules deux la pratiquent: les Etats Unis et le Japon
Il convient de déterminer les limites de ce qui relève de la peine de mort de ce qui n'en relève pas. La peine de mort n'est ni l'euthanasie, ni l'eugénisme, ni la légitime défense, ni la mort civile. L'euthanasie est pleinement consentie par le malade. L'eugénisme, élimination d'individus jugés indésirables (handicapés physiques ou mentaux…) n'est pas un chatiment résultant d'un crime. La légitime défense, réaction rapide à une agression exclut la tenue d'un procès. La mort civile, forme de peine de mort ôtant la personnalité judiciaire de la personne qui y est condamnée ne condamne pas l'individu à la mort «médicale». L'individu mort civilement n'a plus de droit juridique mais est toujours en vie.
Ces méthodes sont utilisées en majorité. Il s'agit premièrement de l'injection létale où le thiopental sodique est utilisé pour faire perdre connaissance au condamné, de manière à ce que celui-ci ne ressente aucune douleur à la suite de l'injection des deux autres produits suivant, destinés à paralyser les mouvements musculaires, puis à provoquer un arrêt cardiaque. Ensuite viennent la pendaison et l'arme à feu, qui sont les deux méthodes les plus répandues dans les textes de loi. La mort par pendaison à forte chute provoque une rupture des cervicales, la mort