Institution française, la souveraineté
La souveraineté
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Titre 1er de la Constitution
I. La souveraineté et la représentativité. La souveraineté nationale appartient au peuple, et les citoyens l’exercent par l’intermédiaire de représentants élus ou bien par voie de référendum. Dans la Constitution, cette notion de souveraineté associe deux conceptions : la souveraineté populaire et la souveraineté nationale. La souveraineté populaire c’est que la République est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Le droit de vote appartient dans ce cadre-là à tous les citoyens et le suffrage est universel. La démocratie peut être directe ou semi-directe. La souveraineté nationale, c’est la Nation en tant qu’entité, qui est titulaire de cette souveraineté nationale. Dans le cadre de la souveraineté nationale, on dit que la démocratie est représentative. Cela signifie que les assemblées représentent la Nation. Dans la souveraineté populaire comme dans la souveraineté nationale, on a un peuple formé de différents individus qui ont tous la qualité de citoyen. Ce citoyen, c’est bien celui qui a la faculté, l’aptitude à participer aux différentes formes de représentation permettant à la volonté nationale de s’exprimer. Si le citoyen a cette faculté, il le fait sous un double aspect : à la fois juridique et administratif, et ensuite politique. Le peuple s’organise d’un point de vue juridique et administratif, parce qu’il existe des conditions liées au droit de vote, ou pour celles et ceux qui se présentent à des élections, des conditions d’éligibilité du citoyen (âge, nationalité…). Ensuite, le peuple est organisé aussi d’un point de vue politique parce que la Constitution reconnait l’existence des partis politiques sous réserve que ces partis respectent les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Généralement, on dit que les partis politiques concourent à