Registre laudatif: | Vocabulaire : ce registre couvre tous les champs de la louange. Destiné à vanter les mérites d'un personnage (éloge funèbre), d'une valeur abstraite (hymne) voire d'un produit (publicité) ou d'une idéologie (propagande), il emploie naturellement un lexique mélioratif et des images valorisantes de nature à parer les objets concernés de toutes les qualités. | | Formes : le registre laudatif appartient au genre épidictique de la rhétorique classique. On y retrouve ainsi les procédés oratoires capables de provoquer l'adhésion morale du public aux vertus qu'on entreprend de prôner : modalisateurs de la certitude, exclamations admiratives, énumérations de qualités et avantages. On veillera à dépister les antiphrases qui marquent ce registre lorsque l'intention est ironique (éloge paradoxal) 1. Les effets recherchés sur le lecteurLe registre laudatif est relativement facile à repérer dans un texte, puisqu'il est essentiellement destiné à faire naître l'admiration du lecteur pour les qualités de l'objet, de la personne ou de l'institution évoqués dans le texte. On peut nuancer cette notion d'admiration en signalant qu'il peut également s'agir d'obtenir du lecteur qu'il reconnaisse la valeur supérieure de cet objet, personne ou institution. |
Registre lyrique : | Vocabulaire : on trouvera dans ce registre tout le vocabulaire de l'émotion en relation avec les grands thèmes lyriques (voyez notre notice sur le genre lyrique) : amour, mélancolie, nostalgie, bonheur, extase, communion avec la nature... | | Formes : la fonction expressive est évidemment dominante (forte implication du pronom je) et alterne avec la fonction impressive qui mobilise le récepteur et l'invite à partager la ferveur. Pour suggérer l'intensité des émotions éprouvées, les tournures exclamatives (invocations, apostrophes) ou interrogatives sont fréquentes, ainsi que les figures de l'insistance (anaphores, hyperboles, gradations). La syntaxe est enfin soucieuse de