La Chine entre 1949 et 1976 est sous la direction de Mao Zedong, c’est à lui que l’on doit le « Petit Livre rouge », qui a popularisé le Maoïsme, c’est un modèle prônant l’adaptation du marxisme au pays pauvres. Il cherche à montrer aux nations pauvres qui accèdent à l’indépendance, la voie de la révolution anticapitaliste et à offrir de nouvelles formes de coopération. Nous allons ainsi voir comment la Chine essaie d’exercer une influence sur le tiers monde dans les années 1960-1970, avec tout d’abord l’exportation de la révolution, puis la recherche de la coopération. La Chine cherche à exporter la révolution aux pays passés de la domination par les puissances coloniales à l’indépendance. C’est notamment par des discours, des écrits ainsi que la propagande que la Chine montre la voie de la révolution. Selon Lin Biao, qui est le successeur désigné de Mao, les pays du tiers monde c'est-à-dire essentiellement ceux d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, sont les décideurs de la révolution mondiale. En effet comme l’explique Biao dans : Vive la victorieuse guerre du peuple, de septembre 1965, les pays du tiers monde sont « les campagnes » des « villes » que sont l’Europe et l’Amérique du Nord. Cela montre donc que les pays du tiers monde sont inférieurs au pays développés, essentiellement au niveau technologique. Mais au contraire au niveau démographique les pays du tiers monde dépassent largement les pays occidentaux, c’est donc de cette majorité de population mondiale que dépendent les révolutions qui pourraient amener les pays du tiers monde à se mettre à niveau des pays développés mais avec un régime communiste. La Chine envisage de propager la révolution anticapitaliste mondiale par la propagande, par exemple avec l’affiche chinoise de propagande de 1968 : « La pensée de Mao Zedong éclaire l’Afrique ». Nous pouvons voir que les africains lisent le « Petit Livre rouge », celui-ci illustre les pensées de Mao, il y a donc la recherche de montrer