La conscience de soi est une spécificité de l’homme. C’est une organisation de son psychisme qui, en lui permettant d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de sa valeur morale, lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même. La connaissance est l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose. S'il ne fait pas de doute que la conscience permet de savoir que l'on existe, il n'est pas certain qu'elle puisse permettre la connaissance de soi.
Nous sommes donc amener à nous demander si avoir conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
Nous répondrons à cette question en plusieurs parties.
Dans un premier temps, nous allons nous demander si la conscience et la connaissance peuvent se concilier.
Dans un deuxième temps, nous verrons si nous avons réellement une connaissance de soi.
Puis, dans un troisième et dernier temps, que la conscience de soi peut difficilement s’acquérir.

Etre conscient de quelque chose se traduit comme le fait de l’avoir présent dans notre esprit. Ne pas être conscient, donc être dans un état d’inconscience, c’est ne pas se rendre compte. Donc avoir conscience, c’est savoir. Et quand nous avons conscience de l’existence d’un objet ou autre c’est prendre connaissance de ce quelque chose et de le signifier.
La conscience est nécessairement une conscience de soi. Puisqu’on ne parle véritablement de conscience que chez l’homme. La conscience de soi est-elle une accumulation de connaissances?
La structure de la conscience peut rendre possible la connaissance. La conscience peut-être semblable à un « objet » de connaissance. La conscience de soi et l’acquisition de cette conscience nous permettent d’assurer notre existence et de savoir qui nous sommes, ce que nous faisons. C’est prendre connaissance du fait qu’on existe et que la pensée est réelle. Pour Descartes, (en s’appuyant sur son cogito) prendre conscience de soi, c’est acquérir une connaissance de son existence et de notre faculté à apprendre pour