La tradition

Le mot tradition vient du latin « tradere » qui signifie « remettre, transmettre ». La tradition a un rapport avec le passé : c’est la transmission de génération en génération de faits historiques, de doctrines religieuses, de légendes etc. relatés oralement, sous forme écrite ou par le biais de nos coutumes sans preuves authentiques. Elle justifie les normes et les valeurs qui fondent notre société, en ce sens on peut dire qu’elle est liée à la culture et donc à la langue. Cette dernière, ne sert pas qu’à communiquer en vus d’assouvir nos besoins présents, elle véhicule une mémoire collective.

La tradition fait prendre conscience à la communauté d’elle-même, de sa spécificité, elle fonde une identité collective. La tradition contient donc toute l’expérience acquise par les générations qui nous ont précédés. C’est grâce à cela que nous pouvons voir plus loin que les générations précédentes. En effet, les hommes progressent car ils ajoutent aux connaissances acquises par la tradition, le savoir nouveau de leur siècle d’où le continuel progrès.
Toutefois, cette mémoire collective que constitue la tradition peut être un frein au progrès si elle perpétue des faits contraires aux droits de l’homme ou à l’individu comme par exemple la tradition du bizutage ou encore celle de l’excision des femmes. On peut de ce fait, douter de la légitimité des traditions car, en effet, ce sont des produits de l’histoire qui n’ont donc pas toujours existés, les traditions ne sont donc pas naturels. Elles répondent à des besoins, en effet la tradition est souvent évoquée pour répondre aux pires inégalités faites aux femmes en particuliers.

De plus, les différents conflits nationaux et religieux témoignent de la conséquence néfaste de mémoires différentes et incompatibles, qui ont amenés les individus à se faire la guerre car les mémoires de chacun, leur identités étaient opposés entrainant par ce fait une incompréhension menant à la violence.

Nous ne