Les couleurs
Résumé :
Les personnes âgées présentant des déficits cognitifs, ne peuvent pas comprendre des informations verbales qui demandent une bonne mémoire.
Prendre soin de ces personnes nécessite de se pencher sur les solutions
“prothétiques” à mettre en oeuvre dans de nombreux domaines de la vie quotidienne tant dans les pratiques que dans l’aménagement des lieux où l’utilisation des couleurs est favorable. Les modalités de cette utilisation n’en sont qu’à leurs débuts car les hôpitaux sont porteurs d’une histoire (ils ont été peints en blanc à l’origine par l’utilisation de la chaux, désinfectante) que la culture véhicule. Aspects physiologique et psychologique des couleurs
Bien qu’on n’ait pas d’explication scientifique, en pratique, la chromothérapie conduit à des effets physiologiques.
Donnons quelques exemples des propriétés particulières, sur le plan thérapeutique, des lumières colorées :
- le traitement de l’ictère prénatal en lumière bleue ;
- la couleur rouge qui est utilisée dans l’eczéma, les brûlures, les coups de soleil, la rougeole ;
- les massages en lumière rouge qui facilitent la circulation sanguine pendant le traitement ;
- le bon conditionnement du foie en lumière orange pour faciliter la digestion ...
Mais outre ses aspects physique et physiologique, la couleur revêt une dimension psychologique. Dans ce domaine la sagesse populaire dit que «les goûts et les couleurs ne se discutent pas», ce qui veut dire que «La couleur est en nous» (Goethe, Traité des couleurs).
La couleur produit sur notre être un effet qui lui est propre, effet auquel la mémoire affective mêle confusément l’expérience que nous avons de cette couleur.
• Le rouge-chaleur, rouge-dynamisme, rouge-action, toit de tuile, coquelicot, rouge-colère. Rouge, c’est aussi le flamboiement d’un ciel en feu, c’est une goutte de sang. Le rouge est excitant, voire irritant jusqu’à élever la tension artérielle d’un sujet.
• Le jaune, c’est