Les fausses confidences, marivaux, acte ii, scène 15.docx
Objet d’étude - Le théâtre du XVIIe au XXIe siècle Comment Araminte va-t-elle user de stratégie pour pousser Dorante à avouer son amour pour elle ?
Premier mouvement : Portrait de l’amoureux transi. Dès le début de l’extrait, Araminte s’étonne que
Dorante aime une femme qui ne sache rien. En effet, la scène débute avec le portrait de …afficher plus de contenu…
De plus, à la ligne 10 on observe juste avant « étonnante », la conjonction « si » qui va intensifier la stupeur. On remarque également que l’étonnement est marqué par l’utilisation de phrases interrogatives qui impliquent un ton d’étonnement et de stupeur aux lignes 1 et 2 « Elle ignore que vous l’aimez, dites-vous ? et vous lui sacrifiez votre fortune ? ». L’utilisation de la question rhétorique, prouve que la stupeur est surjoué par
Araminte. La phrase déclarative « Voilà de l’incroyable » (l.2) marque également l’étonnement du personnage. Araminte marque sa surprise face au silence de l’amant de façon à susciter la parole en même temps que la solution à son amour transi (s’il l’avoue c’est un moyen de se faire aimer (l.3)). …afficher plus de contenu…
On voit donc apparaitre la condition sociale. Il y a également la perfection de l’être bien aimé, exprimé à travers un superlatif de la beauté « on ne connaît rien de si beau » (l.13). On observe également une litote (exprimer le moins pour dire le plus), « et jamais elle ne me parle […] que mon amour n’en augmente » (l.13), qui met en valeur lorsqu’Araminte parle et le regarde et augmente l’amour de Dorante. On ressent donc une impuissance de Dorante face à Araminte.
Face à la réaction de Dorante, Araminte est déstabilisé la didascalie « baisse les yeux, et continue ».
Cependant Araminte pousse Dorante à parler avec la double interrogative anaphorique « Que