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Même s'ils comportent une visée morale, celle-ci n'est souvent qu'un prétexte. Les fabliaux visent la plupart du temps surtout à faire rire. Pour cela, ils recourent à plusieurs formes de comiques :
comique de gestes: coups de bâton, chutes… comique de mots: répétitions, patois, jeu de mot, expression à double sens, quiproquo… comique de situation : le trompeur trompé, renversement de rôles maître-valet, mari-femme… comique de caractère : crédulité, hypocrisie, gloutonnerie…
Ils comportent très souvent une satire sociale, qui concerne de façon récurrente les mêmes catégories sociales : les moines, les vilains (paysans), les femmes.
Histoire[modifier | modifier le code]
Un spécialiste, Joseph Bédier, estime à près de 150 ces récits écrits entre 1159 et 1340, en majorité dans les provinces du nord—Picardie, Artois et Flandre. Une partie de leurs sujets appartient au patrimoine de tous les pays, de tous les peuples et de toutes les époques ; certains sujets sont apparus spécifiquement en Inde ou en Grèce; mais la plus grande quantité de ces fabliaux est née en France, ce que prouvent soit les particularités des mœurs décrites, soit la langue, soit les indications de noms historiques ou encore d'événements.
Les auteurs en sont des clercs menant une vie errante, clercs gyrovagues ou clercs goliards, des jongleurs, parfois des poètes ayant composé d'autres façons, des poètes-amateurs appartenant à des ordres différents du clergé. Dès lors, bon nombre de fabliaux sont anonymes et, si nous connaissons certains auteurs par leur nom, c'est là que se limite notre science. Les plus connus sont Rutebeuf, Philippe de Beaumanoir, Henri d'Andeli, Huon le Roi, Gautier Le leu, Jean Bodel.
Le public auquel s'adressaient les auteurs des fabliaux appartenait