Marot
Tout d’abord Marot soulève ce contraste avec humour notamment avec des jeux de mots tels que le néologisme « je m’enrime » (v.2) pour évoquer sa pauvreté ainsi que le fait qu’il ne gagne pas assez pour se loger. De plus, le poète évoque ses difficultés financières pour se nourrir, avec la métonymie « Mon pauvre corps ne serait nourri mois » (v.18). Marot va également vanter les talents du roi avec la comparaison flatteuse « quand vous plait, mieux que moi, rimassez » au vers 5. Il va jusqu'à dire que le roi est un plus grand et plus talentueux poète que lui ; il fait cela dans le but de faire plaisir au roi pour pouvoir obtenir une aide financière, assez subtilement. En outre, le locuteur emploie une hyperbole au vers 21 avec « Si vous supplie qu’a ce jeune rimeur », Marot va jusqu'à supplier le monarque de le prendre sous sa protection, pour qu’il puisse se nourrir lui, ainsi que sa famille. Enfin, le poète utilise un langage soutenu et hyperbolique lorsqu’il s’adresse à François Ier avec « vous supplie » (v.21) ; « Fassiez avoir » (v.22) ; Marot s’adresse de cette manière au roi car c’est un critère évident à respecter pour parler au monarque. De plus, Marot nous dresse un schéma précis du pouvoir et de la richesse de François 1er. Le poète flatte le pouvoir du roi ainsi que ses talents avec une litote au vers 6 telle « des biens avez, de la rime assez ». De même, pour montrer sa soumission envers le roi, Marot le vouvoie avec « vous » (v.4-5) ; « Fassiez » (v.22). Le poète veut montrer toute sa soumission et tout son respect envers le roi par le vouvoiement. Marot arrive à quémander de l’argent au roi en le faisant de manière assez insistante mais très subtile, sous le thème de l’humour. Il