Opus DEI
Si l’intégrisme musulman a fait la « Une » des journaux, les activités de la droite chrétienne s’effectuent souvent dans l’ombre, comme en témoigne la troublante ascension de l’Opus Dei, appelé également « l’Oeuvre »
Opus Dei ! Ce nom suscite des controverses acharnées. Société secrète, Pieuvre cléricale, Garde blanche du pape, Sainte mafia…. J’ai voulu en savoir plus.
Internet est un bel outil. L’Opus Dei y a un site de propagande fort d’une cinquantaine de pages. Le « réseau Voltaire » association de journalistes pour la liberté d’expression, a édité de nombreux articles sur les personnalités gravitant autour de l’Opus Dei. Des notes ont également été tirées des archives du monde diplomatique, et quelques autres organes de presse.
Voilà pour les sources qui sont toutes consultables sur différents sites internet.
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Tout d’abord, il est bon de faire un petit résumé historique.
L’Opus Dei est une société religieuse fondée en 1928 par un prêtre espagnol : José Maria Escriva de Balaguer (née en 1902 et ordonné prêtre en 1925)
A la suite d’inspirations divines, à un moment où déferle en Espagne un anticléricalisme des plus violents, il déclare que les catholiques doivent exercer leur foi dans la foule, sans être visibles.
Directeur de conscience de Franco, il entreprend de sélectionner et de former les élites de la dictature jusqu’à contrôler l’essentiel du pouvoir. Il recrute ses membres parmi l’élite, les étudiants, les universitaires et les professions libérales.
En 1933, le premier centre ouvre à Madrid « l’académie DYA » où l’on y dispense des cours de droit et d’architecture. Dya deviendra par la suite une résidence universitaire.
Les membres y proposent une formation chrétienne et diffusent la catéchèse de l’Opus