Paris dans la curée de zola
Plusieurs de ses lieux y sont décrits à la manière impressionniste de façon à dresser de ces paysages des tableaux impressionnistes, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas décrits avec le plus de réalisme possible mais plutôt selon les impressions qu’on peut y ressentir.
Cela dans le but de montrer aux lecteurs la ville de Paris comme un personnage vivant du Second Empire et enfin un lieu de débauche de cette société.
I. La façon dont Zola voit Paris
Bien que Zola se définisse lui-même comme un auteur naturaliste, on trouve dans le roman “La Curée” plusieurs passages qui font plus penser à de l’impressionniste qu’à du réalisme. Ces passages impressionnistes vont même jusqu’à rappeler certains tableaux impressionnistes de l’époque du XIXème siècle. A. Le café Riche Dans le passage, où Maxime et Renée se trouvent au café Riche par exemple, peut être associé à un tableau de Pissarro, Boulevard Montmartre, Effets de Nuit. En effet que ce soit, sur le tableau ou dans le roman l’impression de flou est très présente.
Zola joue beaucoup sur l’ombre et la lumière : “une bande obscure ", " une raie d'ombre ", " une illumination colossale ", " éclat assourdi ", on voit des " trous de ténèbres ", et il insiste sur les " lanternes de voitures ". On pourrait facilement se croire en pleine journée, alors que l’on est en pleine nuit.
Quand au tableau de Pissarro, les sensations sont pratiquement les mêmes. Son auteur jour lui aussi, sur le contraste de l’ombre et de la lumière. Les points clairs qu’il fait apparaître pourraient être les lanternes de voitures sur lesquelles Zola insiste. Quant à l’impression de voir une population sans pouvoir distinguer les gens renforcent l’effet de flou.
B. La serre Un autre des passages où l'impressionnisme est très présent est celui de la