Peut-on affirmer que, dans le survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?
Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ? Oui, la vie sédentaire est idéalisée.
Argument principal 1
Dans Le Survenant, les sentiments des personnages sont présentés comme étant un idéal.
1. Le Grand-dieu-des-routes se sédentarise.
« Quelque chose de grand et de nostalgique, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant remuait en lui » (p. 64)
1.2 Germaine Guèvremont emploie une métaphore qui rend compte du sentiment de plénitude et de joie qui emplit Didace lorsqu’il prend possession du territoire de ses ancêtres, et fier de pouvoir léguer une terre à un fils.
« Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, […] un sentiment de durée, de plénitude […] [comme] la force tranquille de l’arbre qui, à chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol » (p.80)
1.3 La honte de Didace face à la situation que lui pose son fils incapable, rend compte de l’importance pour lui de perpétuer la lignée et la tradition.
« Quand il ne sera plus là, l’homme qui fera valoir le nom des Beauchemin, Didace le cherche, mais il ne le voit pas. L’inquiétude lui venait d’abord sourde, vague, […] lui donnant l’envie de décrocher le fusil et de se tirer à la jambe. » (p.30)
Argument principal 2
Dans Le Survenant, la description des habitants du Chenal du Moine idéalise la vie sédentaire.
2.1 « une main adroite à façonner de fins ouvrages, » et « une protection pour la femme qui y enfermera sa main. »(p. 59)
2.2 « de vrai belles pièces de femmes, fortes, les épaules carrées, […] donner un coup de main aux hommes quand l’ouvrage commande dans les champs. Et un enfant à faire baptiser presquement à tous les ans. » (p.29)
2.3 « Levée avec le jour, Angélina travaillait durement. […] Elle savait naturellement prendre l’ouvrage dans le bon sens. » (p.53)
Étape 2 : Rédaction
Dans Le Survenant, les sentiments et les