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De tout temps, la liberté a été un leitmotiv pour l'Homme. Ceci dans le but de s'affranchir de toute oppression. La Révolution Française est un exemple de cette lutte pour la liberté qui a consisté à abolir tous les privilèges. Elle a donné naissance à la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789. Les lois votées ont permis à l'Homme d'être libre. « Être libre, c'est donc faire ce que l'on veux » telle est notre définition la plus courante de liberté. On ne serait donc pas libre lorsque notre volonté serait contrainte par des règles, des lois et des ordres. Être libre serait alors la condition naturelle de l'Homme, et la société la marque de son esclavage. On peut alors se demander si nous sommes vraiment libre de faire ce que l'on veut ou sommes nous conditionnés par les lois ? Dans un premier temps, nous verrons qu'être libre c'est faire ce que l'on veut sous la volonté. Puis, que les lois mettent des freins à notre liberté. Enfin, que notre liberté est conditionnée par les autres.
Nous sommes en effet des êtres libres. Être libre, c'est décider, par un acte de volonté qui s'incarne dans un choix. Si on a plus le choix entre plusieurs possibilités, ce n'est plus qu'une liberté mais une résignation ou une indifférence qui s'exprime, c'est à dire de bas degrés de liberté. Pour Descartes la liberté « c'est choisir ce que l'on veut faire, et on peut choisir de faire ce que l'on veut ». La liberté de choix, c'est ce qu'on appelle le libre arbitre (ou liberté seconde). Descartes dit que c'est la véritable liberté, elle serait éclairée par la raison car l'Homme est un être rationnel. Mais pour Spinoza être libre ce n'est pas qu'user de son libre arbitre, c'est connaître et reconnaître tout ce qui nous détermine. Mais c'est aussi pouvoir dire oui ou non , et qu'affirmer ou nier ne peuvent être des actes de l'imagination, ni de l'entendement, mais de la volonté seule.