Phèdre
Phèdre
Passage 1: « Phèdre : Mon mal vient de plus loin. À peine au fils d’Égée
Sous les lois de l’hymen je m’était engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait être affermi ;
Athènes me montra mon superbe ennemi.
Je le (Hippolyte) vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdu [...] » (Acte I, scène 3)
Ici Phèdre, l’épouse du roi Thésée, avoue l’amour qu’elle a envers le fils de ce dernier à sa confidente Oenone. Elle est complètement bouleversée par ce qu’elle ressent pour Hippolyte. Elle est donc déchirée entre son devoir du mariage et celui du vrai amour, tout au long de la pièce. Ce passage nous indique pour la première fois l’amour interdit que ressens le personne principal. Elle transforme légèrement cet amour en rancœur car ce dernier ne peut rien lui apporter de positif dans sa vie. Il fait seulement la tourmenter.
Passage 2 : « Phèdre : [...] J’ai déclaré ma honte aux yeux de mon vainqueur,
Et l’espoir malgré moi, s’est glissé dans mon cœur.
Toi-même, rappelant ma force défaillante,
Et mon âme déjà sur mes lèvres errantes,
Par tes conseils flatteurs, tu m’as su ranimer.
Tu m’as fait entrevoir que je pouvais l’aimer. » (Acte III, scène 1)
Ce passage, situé au milieu de la pièce, démontre l’évolution des sentiments émis par Phèdre envers son déchirement. En