Politiques de l'union europeenne
L’intégration peut se définir comme la réunion des parties en un tout. Un groupe d’élément est dit intégré si les relations entre ces éléments sont stables et qu’on peut parler d’une certaine cohésion. Selon l’auteur Gustave Myrdall le terme intégration doit comprendre 3 choses :
- Un changement social
- Une norme orientant ce changement
- Les moyens choisis pour atteindre les normes permettant le changement
L’intégration ne saurait se limiter à une zone de libre échange, c’est plus, c’est par exemple un tarif douanier commun, l’unification de certaine politiques.
L’intégration européenne n’est pas un espace clos, avant 6 et maintenant 27 puis 33 et 34 plus tard.
L’intégration européenne ne doit pas masquer les autres expériences d’intégration dans le monde (ALENA, UEOA, MERCOSUR).
L’élargissement du cadre économique dominant répond à une tendance séculaire.
Titre 1. L’évolution et la stratégie de l’intégration communautaire
Chapitre 1. De l’approche sectorielle à l’approche régionale
L’Europe a d’abord été construite pour des raisons politiques, pour retrouver la paix (France/Allemagne). La construction s’est d’abord faite par l’approche sectorielle, c'est à dire limitée à un ou deux secteurs d’activité. De plus, de tout temps, le fonctionnement d’une économie repose sur une interdépendance, alors par effet de propagation on aurait l’Europe des pays de tous secteurs rassemblés. Cependant cette approche par secteur n’a donné qu’une réussite, toutes les autres ont été des échecs. On est alors passé à une approche régionale, c'est à dire que l’Europe ne va plus se construire à partir de quelques secteurs d’activités, mais elle va se faire par régions, on va réunir des économies régionales, toutes les activités seront concernées mais il n’y a pas d’union politique, les Etats restent souverains.
Section 1. Les justifications de la construction européenne
§ 1. La primauté