pourquoi nous racontons nous des histoires?
Introduction
Pourquoi nous racontons-nous des histoires ? Qui ne s’est jamais posé cette question ? Depuis notre plus tendre enfance, on ne cesse de nous conter des histoires ou de nous en faire écrire pour que nous puissions nous même les conter, mais dans quel but ? Certains prétendent que ce n’est que pour faire travailler l’imagination, car on se mettrait à rêver des paysages et des actions que l’on nous conte, d’autres préfèrent à penser que c’est uniquement pour acquérir des savoirs. De nombreuses hypothèses sont formées mais aucune réponse précise ne semblait voir le jour. Mais, Jérôme Bruner se propose de répondre à cette question dans Pourquoi nous racontons-nous des histoires en s’appuyant sur quatre thèmes distincts, se basant sur de nombreux auteurs et ouvrages psychologiques. Pourquoi les récits sont-ils nécessaires ? Dans un premier temps, nous vous présenterons l’auteur, avant de vous faire une présentation détaillée de son œuvre, puis de terminer par une analyse.
III Analyse
Dans le premier chapitre de son œuvre, Jérôme Bruner pose la problématique, pourquoi raconter des histoires ? Selon lui, raconter des histoires c’est faire un pont entre un fait établi et une possibilité. Les récits de vie permettent au passé et au possible de co-exister, l’auteur du récit de vie ne cherche pas à être uniquement fidèle au Soi, mais aussi à ceux que « soi » aurait pu ressembler. Il ne faut toutefois pas oublier qu’une histoire obéit toujours à des règles grammaticales. Il faut en premier lieu qu’intervienne ne péripétie, un acte inattendu pour les personnages de l’histoire. L’histoire alors racontée se résume aux efforts et actions des personnages pour vivre avec cet acte inattendu. Toute histoire fictive est composée de cinq éléments selon l’auteur :
Un agent
Une action
Un objectif
Un cadre défini
Des moyens
L’histoire naît de la rupture ou du trouble entre ces cinq éléments, provoquant des