Rideau de théatre
Dans le vocabulaire du théâtre, il y a plusieurs types de rideaux, le plus familier ou le plus connu étant le rideau d'avant-scène (voir plus bas). D'autre part, et particulièrement lorsque ces rideaux sont des éléments de décors, on emploie surtout le mot toile.
2.1. Le rideau de fer (ou rideau pare-feu).
C'est le rideau métallique destiné à isoler la salle du plateau en cas d'incendie. C'est pourquoi on l'appelle aussi rideau de sécurité. Autrefois en mailles de fer, il est aujourd'hui en métal plein.
Depuis l'incendie qui dévasta la Comédie-Française, le 8 mars 1900 (faisant une victime, la comédienne Jane HENRIOT), le rideau de fer n'ayant pas été baissé, la manœuvre de ce rideau est aujourd'hui obligatoire dans chaque théâtre, avant chaque représentation, afin de vérifier son bon fonctionnement. Cette manœuvre se passe, selon la législation en vigueur, devant dix témoins, les dix premiers spectateurs ; elle est très dangeureuse, ce rideau étant une véritable guillotine.
2.2. Le rideau de fond.
Équivalent de toile de fond, c'est le rideau qui clôt la décoration de la scène, au lointain.
2.3. Le rideau de manœuvre.
C'est le rideau qui ponctue le spectacle, permettant le changement de décor, le plus souvent à la place du rideau d'avant-scène. Il peut arriver que de courtes scènes soient représentées devant ce rideau dont la décoration est, alors, adaptée au sujet de la pièce représentée.
2.4. Le rideau d'avant-scène.
Le rideau qu'on remarque en premier lieu dans un théâtre est le rideau d'avant-scène. C'est l'élément emblématique du théâtre qui sépare la scène de la salle, indique le début et la fin du spectacle, et marque l'accès à un ailleurs ; passage de la trivialité au rêve, du quotidien aux diens et aux démons, aux fantômes, il joue du montré et du caché.
C'est le fameux "rideau rouge" de la chanson de Gilbert BÉCAUD. C'est lui qu'il faut appuyer (lever) ou charger (abaisser) au