Synthese des textes de p. d’iribarne, e. friedberg et m. bourrier
Nous verrons ce que D’Iribarne entend par « approche culturaliste et contextuelle » mais aussi la réflexion développée par Crozier et Friedberg afin de comprendre ce qu’est l’analyse stratégique de l’action et du pouvoir. Nous expliquerons entre autre les reproches que s’adressent les auteurs, avec d’Iribarne qui commence par « accuser » Friedberg d’avoir progressivement abandonné l’analyse du contexte culturel au sein duquel peuvent prendre forme l’action et la stratégie dans toutes les organisations. Dans un second temps, nous résumerons la réponse de Friedberg sur la question du culturalisme et son argumentation sur la différence profonde entre analyses stratégique et culturaliste des organisations. Puis nous terminerons cette première partie avec Bourrier, répondant aux critiques méthodologiques et conceptuelles de d’Iribarne en lui reprochant une autre forme de réductionnisme : une vision déterministe, mécaniste et psychologique de la culture, et définissant la vision de d’Iribarne comme « une conception vieillotte de la culture qui verrait qui verrait dans celle-ci un facteur d’influence mécanique des comportements, des valeurs, ou des attitudes… ».
Dans une seconde partie, nous développerons les points de vue des auteurs sur l’autonomie, la liberté d’action des « acteurs » d’une part, et la « contingence » des contextes d’autre part, qu’ils soient « culturels » (au sens de d’Iribarne) ou organisationnels (au sens de Friedberg et Bourrier). Nous verrons ensuite comment, d’après d’Iribarne, est-il possible de réconcilier les deux approches, culturaliste et stratégique, dans l’étude, sur le terrain des organisations ; puis comment les mêmes données sont