Thomas more utopie livre 2
Plan pour une analyse à l’oral :
Question : En quoi cette utopie révèle-t-elle les préoccupations et les réflexions humanistes ?
Cette description utopique présente un urbanisme idéal qui, répondant au concept antique de la « cité », doit permettre une harmonie parfaite tant dans l’organisation architecturale que dans la vie politique et les relations entre citoyens. Elle met en avant trois aspirations du courant humaniste :
1. La foi dans la technique et la science (ici, la science architecturale) ⇨ L’architecture est décrite avec précision, et l’auteur emploie de nombreux termes techniques : « un pont qui n’est pas soutenu par des piliers ou des pilotis, mais par un ouvrage en pierre d’une fort belle courbe » l. 1-3 ; « cette source (…) les gens d’Amaurote l’ont entourée de remparts et incorporée à la forteresse » l. 8 et 9 ; « des canaux en terre cuite » l. 11 ; « de vastes citernes » l. 12 ; « un rempart » l. 14 « coupé de tourelles et de boulevards », « un fossé »l. 15, « l’ouvrage », l.16 ; « les rues sont bien dessinées » l. 18, « les constructions ont bonne apparence » l. 19, « deux rangs continus », « les façades » l. 20, « une chaussée de vingt pieds de large » l. 21 ; « les façades postérieures » l. 23 ⇨ La technique humaine parvient à canaliser la nature pour la mettre au service de l’homme. Le choix de l’emplacement de la ville correspond à des critères précis qui l’insèrent parfaitement dans le contexte naturel : près de la mer, mais pas trop pour ne pas gêner le commerce maritime ou s’exposer aux invasions ; importance de l’eau : une source (l. 8), deux rivières ; une situation surélevée par une pente douce (voir travail de relevé et d’analyse effectué en classe sur les deux premiers paragraphes). Penser aux critères urbanistes dans l’Antiquité et au choix des sites d’Athènes et de Rome ; penser aussi aux recherches et aux plans effectués par Léonard de Vinci.
2. La beauté et