L'existence et le temps
Sujet 1 : Le temps n’est-il qu’une limite à l’existence humaine ?
Temps mathématique : milieu dans lequel se déroulent les événement de façon successive et continue. On peut mesurer le temps (sablier, montre…) il y a spatialisation du temps (espace parcouru par un mobile ex aiguilles tour du cadran).. Il s’agit d’un temps homogène (toujours le même),quantifiable donc objectif : il s’impose à toute expérience (2 événements sont soit successifs soit simultanés. S’ils sont successifs, leur ordre ne peut être inversé, le temps est irréversible : ce qui est passé l’est pour toujours). Universalité du temps pour tous les esprits.
Mais le temps a aussi un sens subjectif, c’est le temps vécu qui est variable pour chaque conscience. Expérience de l’ennui : plus la durée se vide et s’appauvrit en événements, plus la réalité du temps est pesante. Les heures où il ne se passe rien nous semblent interminables, nous éprouvons le temps pur que rien ne vient remplir (l’attente dans une gare). Impression subjective d’un temps qui passe plus ou moins vite selon l’intérêt que les événements auront suscité en nous.
Temps comme durée= période qui s’écoule entre un événement antérieur et un événement postérieur. Bergson : c’est une donnée première, immédiate de la conscience, dont on ne peut faire abstraction. (on peut faire abstraction de tous les événements qui remplissent la durée, mais l’imagination ne peut supprimer le temps lui même.
« l’existence humaine » : se caractérise par sa temporalité :
- pas seulement conscience dans le temps (animal, chose)
- mais plutôt le temps est dans la conscience. Toute conscience est immédiatement temporelle : mémoire du passé/anticipation de l’avenir ; conscience des effets du temps (changements qui affectent toute chose, mort)
la conscience du temps est conscience du tragique : de l’impossible éternité (« ô temps, suspends ton vol ! », du caractère irréversible du temps= conscience d’une limite :