COMTE-RENDU
L'individualise habitant: la vie en deçà et au-delà du quartier
Yves Chalas

Dans ce texte, l'auteur nous présente les résultats d'une enquête réalisée auprès des habitants de l'Isle-d'Abeau. En partant de l'âge d'or du quartier, nous sommes confronté à un changement radical au sein de ce quartier. Yves Chalas expose les différentes raisons qui sont à l'origine de ces modifications.

Ce quartier fut présenté à sa création comme le lieu idéel du contact humain et de l’intégration sociale. Le sentiment d'appartenance était important et les habitants vivaient non pas chez eux, mais dans le quartier. « La mobilisation y était réelle. ». Les voisins sont amis, conservent des relations chaleureuses et se sentent en sécurité. Certains parle de ce quartier comme le paradis. Il s'agit alors d'un quartier vécu et pratiqué, comme un village.

Mais cette image a changé, les habitants actuels ont du mal à imaginer le quartier tel que le racontent les anciens. La vie n'est plus organisée autour du quartier, considérée comme restreinte et enfermante. On peut noter que le sentiment d'appartenance au quartier à changé de par le fait que les habitants ne le connaissent plus. Les habitants cherchent des personnes semblables à eux, c'est à dire appartenant à la même classe sociale. La mixité sociale est assez présente est semble être à l'origine de ce changement. Des groupes se forme et la mobilité sociale semble être compliquée. Les habitants ne trouve plus de vie de quartier. Les occupants du quartier reconnaissent vivre d'avantage chez eux et ce comportement se traduit parfois comme un mode de vie individualiste. Ils vivent chez eux et ne sortent que pour une occasion particulière, une tâche à effectuer.
Le quartier se défini donc comme le lieu du logement. Les habitants valorisent leur logement en tant que tel et non par rapport au quartier.
Seul quelques habitants se sente appartenir au quartier, ceux impliqués dans la vie politique. Il s'agit en fait d'une