L’équilibre des pouvoirs sous la Vème république

« Vous avez beau diviser les pouvoirs : si la somme totale du pouvoir est illimitée, les pouvoirs divisés n'ont qu'à former une coalition et le despotisme est sans remède. Ce QUI nous importe, ce n'est pas que nos droits ne puissent être violés par tel pouvoir, sans l'approbation de tel autre, mais que cette violation soit interdite à tous les pouvoirs » Principes de politique applicables à tous les gouvernements représentatifs de Constant. L'équilibre des pouvoirs est le fruit de deux philosophes européen du XVII et du XVII, à savoir : John Locke qui énonça en premier le principe de séparation des pouvoir dans son « Essai sur le gouvernement civil » de 1690 et plus tard Montesquieu dans son œuvre « L'esprit des lois » de 1748. Ce principe d'équilibre des pouvoirs est une théorie qui est étroitement liée à la doctrine de Montesquieu : la séparation des pouvoirs, elle ordonne que les trois grandes fonctions de l'Etat, le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire soient chacune exercée par une instance ou un organe différent. A l'avènement de la Vème république, dans sa constitution, on distingue une rupture par rapport à la tradition parlementaire de la république française dans la volonté de renforcer le pouvoir exécutif. En effet, selon Montesquieu, pour éviter la tentation humaine de concentrer le pouvoir et d'en abuser, il faut poser des limites. Effectivement, le but premier de la séparation des pouvoir est d'empêcher la concentration du pouvoir. Selon Montesquieu il y a trois fonctions dans le pouvoir : Juger, créer des lois, les exécuter. Ces fonctions ne doivent pas être dans les mains d'une seule personne. On retrouve aujourd'hui cet objectif de non-concentration dans la plupart des printemps arabes. Ainsi, le principe de la séparation des pouvoir est un objectif qui est ancré dans la plupart des sociétés telles que la France par exemple. Mais le principe de la séparation des