Étudiant
Il s’agit en quelque sorte d’une boîte à outils destinée au chimiste. Elle regroupe tous les éléments connus représentés par leurs symboles, auxquels sont associées un certain nombre de leurs caractéristiques (numéro atomique, masse atomique molaire, rayon atomique, électronégativité…). Il n’est évidemment pas nécessaire de connaître par cœur la classification périodique, mais de savoir ses règles d’édification afin de comprendre comment sont rangés les éléments, et ainsi pouvoir en déduire rapidement quelques unes de leurs propriétés. Il devient alors aisé de comparer des atomes différents rien qu’en identifiant leurs positions dans la classification périodique des éléments.
I – Les règles d’édification 1°/ Le tableau de Mendeleiev (1869) Mendeleiev était un chimiste Russe qui fut l’un des premiers à proposer un mode de classification des éléments chimiques sous la forme d’un tableau. Pour se resituer au niveau des connaissances de l’époque, seulement 63 éléments avaient été découverts, et la chimie quantique n’existait pas encore.
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Mendeleiev proposa de classer les éléments par masse atomique molaire croissante, puis pour construire un tableau, de regrouper par colonnes des éléments présentant de fortes similitudes dans leurs propriétés chimiques. Pressentant la périodicité des propriétés physico-chimiques des éléments, ce tableau laissait des cases vides pour placer des éléments restant à découvrir, mais qui devraient s’insérer sur des positions prédéterminées dans le tableau.
2°/ La classification moderne Elle est édifiée à partir des résultats de la mécanique quantique. Les atomes sont classés par numéro atomique croissant, et on retrouve par colonne des atomes dont les configurations électroniques de leur couche de valence sont analogues. La classification regroupe environ 120 atomes naturels ou artificiels (issus de la physique nucléaire). On constate