Être libre, est-ce avoir le choix ?
La liberté désigne, en général, le fait de ne pas être soumis à des contraintes, de pouvoir agir spontanément selon sa propre volonté, et non en étant déterminé par quelque chose d’extérieur, par une autorité humaine ou par des causes physiques. Cette volonté ne s’applique pas à tous les êtres vivants. En effet, les animaux sont libres d’agir mais seront toujours influencés par leur instinct, tandis que l’être humain dispose d’une volonté qui lui permet d’effectuer des choix, de prendre des décisions en renonçant parfois s’il le faut à ses tendances naturelles. Or, dire que les hommes disposent d’une volonté, ce n’est pas encore dire qu’ils mettent toujours en œuvre celles-ci : en effet, ce sont bien souvent les désirs qui gouvernent les hommes. Les hommes ont enfaite un sentiment de liberté. Mais ce sentiment reflète-t-il vraiment la réalité ? De plus, l’homme se dit libre lorsque qu’il choisit d’agir ou non, or si ce sont ses désirs qui influencent ses choix, l’homme est-il vraiment libre ? Nous parlerons tout d’abord du libre arbitre selon Descartes ainsi que la liberté selon Aristote. Dans un second temps nous verrons que le libre-arbitre peut être remis en cause puis finalement nous verrons que la liberté n’est jamais illimitée.
Descartes caractérise l’expérience de la liberté comme pouvoir d’affirmer ou de nier, de prendre un parti ou un autre; ce pouvoir est celui du libre-arbitre. « Pour affirmer ou nier, poursuivre ou fuir les choses que l’entendement nous propose, nous agissons en telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieure nous contraigne » cette citation des Méditations métaphysiques, issue de la Quatrième Méditation illustre la notion de libre-arbitre. Cette liberté s’éprouve lorsque nous jugeons. Il s’agit de la liberté de penser, de reconnaître et dénoncer la vérité ; de savoir choisir le meilleur parti. Le libre-arbitre désigne aussi la capacité de la volonté à faire un choix en toute