Sophocle

sociale. Il y a durant cette période, un retour au mythe antique amorcé dés la fin du 19eme siècle et le début du 20eme siècle qui semble s'intensifier dans les années 1930, avec un Œdipe d'Andrée Gide en 1930 et une adaptation du célèbre Œdipe roi de Sophocle. Jean Giraudoux, homme politique,écrivain et grand amateur de la civilisation grecque et latine a dit un jour: « il faut épousseter de temps en temps les statues éternels ».Mais comment Jean Giraudoux a pu « épousseter » le mythe antique d'Electre

lexique, les thématiques et les personnages de cette pièce. Premièrement, la parodie naît surtout du détournement des pièces et des codes classiques. Dans Ubu, c’est toute la tradition théâtrale antique, classique et romantique qui est parodiée, de Sophocle à Victor Hugo. L’action d’Ubu est copiée de la pièce de Shakespeare, Macbeth et d’autres drames politiques (comme, entre autres, Cinna et Britannicus de Racine). On trouve un schéma commun dans toutes ces pièces : tentation par le traître (qui

messager :solitaire  + rêve Les trois gardes en costume de ville moderne , anachroniques  et familiers (ils jouent ax cartes) ;mais  bornés et insensibles. Rappel de l’histoire d’Œdipe par un  ton familier au niveau du spectateur  alors que chez Sophocle le mythe était raconté par Ismène en ouverture.(v.49 à 57)

tragédie . Ainsi, des auteurs du XXème siècle ont réussi à trouver une façon d'écrire des tragédies modernes. tragédies contemporaines se distinguent de leurs ancêtres grecques par leurs personnages plus « humanisés » et sensibles, ceux de Sophocle ou Eschyle ou n'importe qui étant dramatiques et, pour la plupart des demi-dieux. Le théâtre occidental du XXe siècle a désespérément tenté de ressusciter la tragédie et de la moderniser. On observe en France un retour au mythe dans l’entre-deux

 Antigone d’Anouilh, mise en scène par Nicolas Briançon : la force de dire « non » Antigone d’Anouilh, écrite en 1942 reprend la tragédie de Sophocle sur fond de tragédie vécue sous la période d’occupation. Antigone décide d’enterrer son frère contre les ordres de Créon, roi de Thèbes, qui a interdit « les devoirs funèbres » à Polynice, le voyou. Au début de la pièce, le prologue présente tous les personnages et annonce déjà la fin de la pièce. Antigone est une mise en scène très moderne

noire». Anouilh, pour développer jusqu'à leurs derniers aboutissements les conséquences de son attitude devant la vie, ne pouvait rester sur le plan du quotidien. Il lui fallait l'exceptionnel de la légende antique. Il a confié : « L'’’Antigone’’ de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par coeur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai ré-écrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de

questionnement   en   se   tournant   vers   un   aspect   plus   particuliers   qu’est   la   parenté.   Pour   cela,   elle   utilise   comme  fondement  se  sa  théorie  l’Antigone  de  Sophocle  et  les  interprétations  qu’en   ont  faites  d’autres  philosophes  ou  psychanalystes  comme  Hegel   ou   Lacan   par   exemple.   Nous   pourrions   définir   la   parenté  

dramatique ou tragique comme sa pièce la plus célèbre, Antigone, réécriture moderne de la pièce de Sophocle. C'est en pleine Occupation allemande qu'est créée Antigone, le 4 février 1944 au théâtre de l'Atelier dans une mise en scène d'André Barsacq. Bien qu'il n'ait officiellement pris position ni pour la Collaboration ni pour la Résistance, Anouilh a écrit par la suite : « L'Antigone de Sophocle, lue et relue, et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant

pense c’est une vraie histoire hors commun. Sophocle en particulier qui fait un travail d’écriture splendide pour pouvoir nous présenter une chef d’œuvre, mais aussi Jean Anouilh nous a fait une réécriture de la pièce extraordinaire et enfin la légendaire mise en scène par Nicolas Briançon. Quand on y songe, plus de cent ans après son écriture. Antigone reste et sera toujours un classique éternel. Antigone, est tout d’abord une pièce écrite par Sophocle parue en 441 avant J-C. Puis une réécriture

où Oenone se jette, d'où surgit le monstre envoyé par Neptune, dieu des flots. Elle baigne tout le paysage que l'on devine autour de la scène, comme dans cette Grèce que Racine n'avait jamais vue mais dont il sut retrouver la présence à travers Sophocle et Euripide et qu'il nous a rendue souvent plus réelle que bien des voyageurs littéraires. On y trouve surtout les dieux et les héros de la mythologie. Mais la pièce évoque moins la Grèce que la cour de Louis XIV, ce monde de cruauté étant aussi