Amélie nothomb: acide sulfurique
lors d’une rencontre avec des élèves de seconde du lycée La Rochefoulcauld et leur professeur Rolande Hatem.
( 16/04/2008 )
Le temps d’un cours de français prolongé, Laureline raconte Amélie, à travers les questions passionnées, et passionnantes, des élèves d’une classe de seconde parisienne. Evoquant le soutien de sa thèse en novembre dernier, Laureline Amanieux parle d’un véritable défi. Défi qui fut de convaincre le jury de l’intérêt porté pendant de longues années (7 ans) à un auteur encore vivant et si jeune, Amélie Nothomb. Aujourd’hui critique inlassable de l’auteur, Laureline compare d’un air amusé la préparation de sa thèse à un accouchement : en deux mots, une “ expérience unique ”. Aussi curieux que cela puisse paraître, et contrairement à de nombreux autres pays, peu d’études ont été menées en France sur Amélie Nothomb, auteur vivant reconnu pourtant à l’unanimité par les critiques et le grand public. Ses publications sont souvent abordées à l’étranger comme une œuvre littéraire à part entière, faisant l’objet de nombreuses analyses. (Les actes d’un colloque à Édimbourg consacré entièrement à ses romans ont ainsi paru, et Laureline a accueilli Amélie Nothomb à l'université de Berkeley en Californie.) Il semblerait néanmoins que de plus en plus d’enseignants de français se penchent avec leurs élèves de lycée sur certains de ses ouvrages dans le cadre de leurs cours. Après la parution d'un premier essai sur l’œuvre nothombienne en 2005, la publication prochaine de la thèse de Laureline Amanieux ( Personnage et identité dans l’œuvre d’Amélie Nothomb ) sera l’occasion de découvrir en France une analyse brillante et fouillée des ouvrages d’Amélie Nothomb. Une artiste pas comme les autres Amélie écrit quasiment en continu, chaque jour de l’année, explique Laureline à des élèves curieux de comprendre. Elle n’a jamais interrompu ce cadence depuis l’âge de 17 ans. Si l’écriture lui a tout d’abord permis de sortir