Introduction: La population du sultanat du Maroc se compose actuellement de deux grandes parties essentielles, les Berbères et les Arabes. Les monuments mégalithiques et monolithiques trouvés de part et d’autre dans les parties de l’Afrique du nord permettent de déduire qu’il existait une population autochtone encore plus ancienne. Tout au long de l’histoire la présence des Berbères et des Arabes sur les mêmes terres a été expliqué en une cohabitation plus qu’un assujettissement. Il ne s’agira pas, ici, de montrer laquelle des deux a pu l’emporter sue l’autre mais plutôt donner une idée sur leurs origines, leurs dialectes, leurs histoires… La plupart des recherches menées sur le terrain ont été effectuées par des anthropologues, des ethnologues et des linguistes français. Ils se sont occupés théoriquement et pratiquement de ces questions. En effet, les écrits de Barth, de Carette, de judas et tant d’autres ont donné un nombre considérable d’informations dur ce propos. Il est astucieux de noter, de prime abord, qu’entre les populations berbères du nord de l’Afrique il y a bien des différences. Un berbère de l’oasis de Siouah et un berbère du Rif marocain ne peuvent être comparables, chacun garde la manière d’être, la langue et les coutumes qui lui sont propre. Cette brève étude portera sue la population berbère actuelle au Maroc et notamment celle du Rif (groupe du nord).À l’origine, le terme barbare — emprunté en 1308 au latin barbarus, lui-même issu du grec ancien bárbaros « étranger », était un mot utilisé par les anciens Grecs pour désigner d’autres peuples n’appartenant pas à leur civilisation, dont ils ne parvenaient pas à comprendre la langue. Bárbaros n’a à l’origine, aucune nuance péjorative, il signifie simplement « non grec ».
Groupe du nord- Berbères du Rif :
1-Origines et territoires : Les arabes désignent les berbères du Rif par le mot « Rouâfa », pluriel de « Rifi ». La côte que ceux-ci habitent