Corpus l'hymne de l'automne, le paresseux, l'albatros
Le poète se sent différent des autres hommes. Il se caractérise tout d'abord comme un homme solitaire et emprisonné. En effet dans l'Hymne de l'automne, Ronsard nous dit que les poètes sont solitaires car Dieu ne communique aux hommes ses mystères « s'ils ne sont vertueux, dévots et solitaires ». Dans L'Albatros, les trois premières strophes concernent la description de l’albatros et le poète est comparé à l’oiseau dans la dernière strophe. L'idée de l'albatros capturé évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde qui l'entoure. Au vers 15, « Exilé sur le sol au milieu des huées », nous montre que le poète est inadapté au monde des hommes, qu'il ne trouve pas sa place et qu'il est agressé par les moqueries. Saint-Amant, dans Le Paresseux nous exprime aussi son emprisonnement au vers 2 « Je rêve dans un lit où je suis fagoté».
Mais il est aussi paresseux, en effet dans l'Albatros, Baudelaire utilise l'adverbe « indolent ». Cela nous montre que le poète se compare à quelqu'un d’inerte, de paresseux. Tout comme dans Le Paresseux où Saint-Amant, nous montre une image d'un poète d'une paresse accablante avec les mots « paresse », « dort », « oisiveté». De plus on retrouve cette idée au vers 10 « Que je crois que les biens me viendront en dormant » et au vers 13 « à peine ai je pu me résoudre à t'écrire ces vers. »
Le poète est aussi différent des autres hommes en ce qu’il est indifférent au pouvoir lié à la