La justice est-elle aussi subjective que le bonheur?
Le bonheur est probablement le plus merveilleux sentiment qu’un homme peut vivre et ce n’est pas par hasard que tous cherche, un jour ou l’autre, ce bonheur éphémère, n’est-ce pas? En effet, la recherche du bonheur est finalement le seul guide de l’homme, la seule force de ce mouvoir et d’aller de l’avant. L’homme cherche désespérément le bonheur et c’est ainsi qu’il garde espoir sur sa vie. Le bonheur est un sentiment individuel et dont l’objet est différent pour chacun. La conception du bonheur diffère pour un sans abris et pour un riche homme d’affaire. En ce sens, le bonheur ne peut se définir par des lois universelles, donc il va sans dire que le bonheur est subjectif. Cependant, est-ce juste les différents degrés de bonheur? Est-normal que le bonheur de l’un s’arrête à un simple sandwich? À la lumière de ce qui précède, la justice est-elle aussi subjective que la recherche du bonheur ou à l’inverse, la justice permettrait à tous de trouver son propre bonheur? Nous examinerons cette question sous toutes ses facettes traitant la conception existentialiste du bonheur et de la décision humaine de Sartre et, puis des théories de la justice du philosophe John Rawls, en observant sa contrepartie à travers les théories utilitariste.
D’abord, observons la conception existentialiste des choix humains de Jean-Paul Sartre. Celui-ci était d’avis qu’aucun principe moral n’existe à priori et qu’aucune morale universelle ne peut régir les actions humaines. Selon ce philosophe, l’homme construit sa vie et son existence, non pas en se basant sur la morale, mais bien sur le moment présent en fonction de ce qu’il choisit et de ce qu’il fait. En affirmant cette idée, il montre que l’univers de l’homme est subjectif, car l’homme se développe en fonction de la recherche de son bonheur et non sur la morale. C’est de façon plus ou moins instinctive que l’homme se construit sa propre justice, ses propres lois auxquelles