Le parfum
Le luxe est qualifié comme le caractère de ce qui est coûteux, raffiné, somptueux. Son environnement constitué par des objets onéreux ; C’est également une manière de vivre coûteuse et raffinée, un plaisir qu'on s'offre sans vraie nécessité, ce que l'on se permet d'une manière exceptionnelle ou ce que l'on se permet de dire, de faire en plus, pour se faire plaisir. En effet, Mandeville qualifie de luxe tout ce qui dépasse le strict nécessaire. Le luxe recouvre tout ce que l’on juge superflu et inutile. (cf. l’expression « C’est du luxe ! »). Mais le sens usuel signifie le faste et le raffinement dans les manières de vivre (art de la table, toilette élégante, décor somptueux).
Par ailleurs, comme l’explique Bernard DUBOIS, le secteur du luxe consiste à créer des produits en espérant que le marché les adoptera. Il les diffuse tout en préservant leur rareté, et les promeuvent sans se compromettre, afin de satisfaire sa clientèle sans espérer nécessairement la retenir... Cependant le marketing du luxe n'est pas à l'abri des contradictions. Ce dernier nous explique que le marketing du luxe s'est considérablement démocratisé au cours des vingt dernières années. Jadis réservés aux « happy few », les produits et services de luxe sont progressivement « descendus dans la rue » et, pour certains d'entre eux (parfums et eaux de toilette, accessoires de mode), désormais achetés et consommés, ne serait-ce qu'occasionnellement, par le plus grand nombre. Ainsi, selon les données de l'Institut Risc, plus d'un Européen sur deux a acheté une marque de luxe au cours des douze derniers mois. Aujourd’hui, la question soulevée est celle de l’intérêt du produit : Achète-t-on un produit pour lui-même ou simplement pour véhiculer son image dans la société ?…Les marques de luxe ont-elles réinventées leur façon de communiquer ? Le parfum en est-il un exemple ?
En s’intéressant aux liens existant entre luxe, publicité, marketing et parfums nous allons pénétrer dans le monde