Lol Hamdoulaia
Pour ne renoncer à aucune tension dynamique, Léger réinsère des figures tradimensionnelles et silhouettes dont on ne distingue plus que la partie supérieure du corps et dont la frontalité comme l'absence de traits peut dire l'anonymat de la civilisation urbaine, voire sa dureté sans concession. Il joue sur la confrontation des droites et des courbes, des rouges et des bleus, des volumes et des aplats.
Le peintre figure ici un univers clos auquel se heurte l'œil du spectateur qui a du mal à déchiffrer l'œuvre, du fait de l'apparence compacte de la toile, renforcée par le travail de la peinture en aplats et la compression d'éléments divers; l'espace y semble rétréci, resserré, les puissants volumes colorés occupant toute la toile comme dans un cadrage photographique en gros plan où les formes tubulaires, les disques, morceaux d'immeubles, escaliers, affiches, pylônes électriques se mêlent etL'artiste se met donc ici au défi de faire aussi bien ou mieux que la machine : il va servir se servir des valeurs de l'industrie à savoir, l'exactitude, le fini, le poli et la raison géométrique qui les sous-tend. Il ajoute à ces valeurs formelles les sensations simultanées provoquées par la vitesse, les couleurs provoquées par la lumière du grand jour et celles des nouvelles nuits électriques.
Ainsi, dans une architecture disparate, l'artiste réunit les éléments les plus plus hétéroclites pour montrer une joie extreme !Mise en commun :
Construction métallique,