Machiavel le prince chapitre 17 à 18
Chapitre XXIII : Machiavel montre que le gouvernant pour conserver le pouvoir ne doit pas toujours être franc. Il explique qu’il doit combattre humainement par les lois et comme un animal avec la force du lion et la ruse du renard. Il en déduit que le gouvernant ne tiendra pas parole si cela nuit à son pouvoir à cause de la méchanceté humaine. Machiavel le prouve par l’histoire récente. Il énonce comme condition que le gouvernant dissimule sa tromperie.
Il en infère que le gouvernant, surtout nouveau, doit paraître posséder les vertus morales. Il explique sa réussite par la grossièreté de la majorité se fiant à l’apparence et dominant l’élite, réussite qui éblouit le peuple ignorant
1ère étape : la définition générale de l’opposition entre les « deux façon de combattre », la première, « les lois » étant définie comme « propre à l’homme », la deuxième, « la force » comme propre « aux bêtes ». Ds ce premier temps, on a l’impression d’une dévalorisation de la « force », l’animal étant considéré comme inférieur à l’homme. On est dans le cadre habituel de la pensée chrétienne et humaniste.
« mais » ((9), 2ième temps, les « lois » même dans le monde humain sont présentées comme insuffisantes (« la première ne suffit pas ») et ceci au nom de l’expérience («très souvent »), ce qui légitime le recours à la force (« il convient de recourir à la seconde »).
Troisième et dernier temps, sa conséquence logique, introduite par « aussi » : en ce qui concerne le prince, il n’y a plus opposition entre « lois » et « force » mais réunion, ce qui est mis en valeur par l’image : « user