Les Routes s’entrelacent
Quand on est enfant, on regarde les adultes qui nous entourent en apprenant comment vivre. On apprend comment parler, marcher, manger et même comment penser en grandissant et tout ces actions sont influencés par le lieu que nous habitons, et les personnes qui nous entourent. Nikolski, écrit par Nicolas Dickner, décrit les vies de trois personnages principaux; un narrateur sans nom, Noah, et Joyce. C’est tout un roman centralisé autour de la route et le voyage de la vie. Un voyage qui ramène toujours aux rues de Montréal, n’importe de quel point de départ : Saskatchewan, un village de pêcheurs de la Basse-Côte-Nord, ou une librairie qui se trouve à Montréal mais il semble quand même de venir de loin parce qu’elle est décrit comme une ville elle même. Ces trois personnages ont beaucoup en commun incluant Jonas Doucet, être solitaire, et leur destin qui leurs ammèmenent tous à Montréal.
Premièrement nous avons le narrateur qu’on apprend travaille à la bibliothèque S.W. Gam. Il est l’exemple parfait d’un personnage sédentaire qu’on retrouve toujours dans les romans québécoises. Comparé aux autres personnages, il ne semble jamais avoir quitté Montréal et il a resté avec un emploi pour quatre années. Il décrit la librarie comme étant un espace magnifique et grandiose qu’on pourrait facilement se perdre, “la librairie S. W. Gam est un de ces coins du cosmos où les humains ont depuis longtemps perdu le contrôle sur la matière.” (23) et aussi “notre librarie est, en somme, un monde entièrement composé et gouverné par les livres - et il me semblait tout naturel de m’y dissoudre totalement, de vouer mon destin aux milliers de destin” (25). Il sait que son père c’est Jonas Doucet, mais comme Noah il l’a jamais rencontré. Sa mère vient juste de mourir et il se trouve seul dans son univers de livres. Après plusieurs chapitres le narrateur rencontre finalement Joyce parce qu’elle cherche un guide de voyage. Elle va chez lui et quand elle demande,