Réflexion sur le journalisme citoyen
Ghassen Ben Khelifa
Introduction
Le sommet du G8 à Seattle en 1999, les attentas du 11 septembre 2001, le Tsunami asiatique en 2004, les attentats de Bombay en 2008, l'élection de Barak Obama, la répression des manifestations en Iran en 2009 etc... Depuis une dizaine d'années le journalisme citoyen fait parler de lui. Pour certains il s'agit même d'un « cinquième pouvoir. »
Une chose est sûre, cela avait commencé grâce au Web 2.0: appellation désignant, entre autres, les nouvelles plateformes de partage d'information accessibles à tout le monde – ceux qui en ont les moyens en tout cas- via Internet, tel que : Youtube, Dailymotion, les blogues, FaceBook, les Wikis et dernièrement Twitter, et bien d'autres. Depuis, Monsieur-tout-le-monde, est devenu capable à son tour, du moins en théorie, de rapporter des faits, de commenter et d'analyser l'actualité. Fini donc, selon les plus enthousiastes, le monopole de l'information par les médias traditionnels. Ces derniers étant accusés de se réserver le pouvoir de filtrer et de sélectionner le contenu à publier, selon les intérêts matériels, politiques ou idéologiques de leurs propriétaires. Mais cet accueil bienveillant est loin d'être partagé par tout le monde. D'autres se montrent plus critiques à l'égard des risques possibles de cette nouvelle tendance. Il est donc important de se questionner sur les avantages du « journalisme citoyen », mais aussi de ses limites notamment d'un point de vue éthique.
1- Avantages du journalisme citoyen:
Depuis qu'Internet est là, le monde l'information n'est plus le même. Mais, il n'y a pas que la facilité technique caractérisant les « médias électroniques » qui puissent expliquer le succès relatif du « nouveau journalisme », ou encore « journalisme alternatif » , souvent utilisés comme synonymes de « journalisme citoyen ». Il est clair qu'il y a d'autres raisons qui expliquent cela. À mon avis, il suffit de lire un