Starfula
Ajoute « cruelle destinée » →2 exclamatives → très touchée par ce qu’elle vit.
« Par mon époux lui-même à Trézène amené, j’ai revu l’ennemi que j’avais éloigné » → rechute
Comme elle le dit à la fin de l’extrait, vers 305 et 306, je cite : « Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachées, c’est Vénus toute entière à sa proie attachée » : → Phèdre = jouet de Vénus → pas de possibilité de délivrance, à part la mort.
Racine voulait faire ressentir aux spectateurs l’inutilité de la lutte que tient Phèdre contre l’amour qu’elle éprouve pour Hippolyte puisqu’il s’agit d’une tragédie influencée par le Jansénisme.
Dès son plus jeune âge, Racine → imprégné profondément par le Jansénisme qui marque également ses tragédies.
Pour les Jansénistes, les hommes → pas libres de penser et d’agir comme ils le veulent → guidés par une force supérieure, comme l’est Phèdre à cause de la malédiction qui pèse sur sa famille et qui a été transmise par Vénus, lorsque le soleil a révélé à l’Olympe l’amour entre la déesse et le dieu Mars.
CONCLUSION Dans la tragédie Phèdre, l’héroïne a la volonté de lutter car elle se sent coupable de l’amour horrible qu’elle a pour Hippolyte. Mais cette lutte est inutile car il y a une fatalité dans son destin : elle ne peut rien y faire et ne peut rien changer car une force supérieure, Vénus, la déesse de l’amour l’accable. Celle-ci à posée une malédiction sur toute la haute et grande lignée de Phèdre. Il s’agit donc bien d’une scène tragique puisque, d’un part, Phèdre possède toutes les caractéristiques du héros tragique, à savoir le sentiment de culpabilité, la conscience d’une force supérieure qui l’accable et la grandeur. D’autre part cette scène provoque