Françafrique

devienne vraiment acteur de son destin ? Après des siècles de domination, l’Afrique saura-t-elle devenir indispensable à elle même ? ". (3). Notes: 1 - Lire Bruno Jaffré : Métamorphoses du Président Blaise Compaoré. Le Burkina Faso, pilier de la "Françafrique", monde diplomatique, janvier 2010. - (2) Lire manière de voir le monde diplomatique bimestriel n°108 décembre 2009-Janvier 2010. © Le Pays : Hamadou DEM

esprit critique. * Sur l'histoire de la colonisation, cf. Les veines ouvertes de l'Amérique latine, Eduardo Galeano, Pocket, 2001 ; Une histoire populaire des Etats-Unis, Howard Zinn, Agone, 2002 ; L'an 501, Noam Chomsky, Ecosociété, 1996 ; La Françafrique, F.X. Verschave, Stock, 1998 ; Exterminez toutes ces brutes, Sven Lindqvist, Serpent à plumes, 1999. ** conférence à Grenoble, 24/05/2005 (cf. brochure Que fait la France en Afrique ? Les renseignements généreux). *** évènements organisés en France

ce conflit, la participation de la France repose sur des arguments concrets comme ceux de la proximité culturelle, linguistique et géographique (à l’opposé de l’Afghanistan). Dans cette optique, on aurait tort de confondre avec l’époque de la « Françafrique » que Hollande a condamné. Par contre la France doit bien évaluer la menace, éviter l’enlisement et ne pas nous inventer que cette guerre est uniquement une guerre pour la démocratie… La France doit ensuite ne pas imposer indéfiniment sa présence

Cameroun 1955-1962 : la guerre cachée de la France en Afrique », http://www.rue89.com/2011/01/01/cameroun-19551962-la-guerre-cachee-de-la-france-en-afrique-183142, mis en ligne le 1/1/2011, consulté le 9/11/2012 ; François Xavier Verschave, La Françafrique - Le plus long scandale de la République, Stock, page 101-102. 19 A. Césaire, op.cit. 20 V. Schœlcher, Vie de Toussaint Louverture, Ollendorf, 1889, Karthala, 1982, page 25 ; A. Césaire, Toussaint Louverture, la Révolution française et

faire apparaître tous les aspects de ce terme. La meilleure définition semble être celle donnée par Serge Michel, journaliste ayant mené l’enquête et publié un livre à ce sujet [1], dans lequel on voit qu’il s’agit d’un système qui ressemble à la Françafrique dans la mesure où il s’appuie sur des relations politiques privilégiées avec les élites africaines pour faire avancer des contrats commerciaux. C’est une démarche qui profite aux dictateurs en place, puisque les intérêts économiques priment sur

allègement de dette) / France = acteur majeur pour un NOEI (accords de Lomé en 1975, puis de Cotonou en 2000= relations privilégiées avec ACP) Depuis 1990, la France déclare ne plus vouloir intervenir dans les affaires intérieures africaines (fin de la Françafrique ?). Elle tente de faire jouer son influence en subordonnant son aide à un processus de démocratisation. doc 5 p 369 III- Aujourd’hui, maintenir les piliers essentiels d’une politique de puissance moyenne à vocation mondiale A- Maintenir

l’étranger. (Qu'appelle-t-on les «intérêts» français en Afrique? publié le 27/05/2013 sur le site Géopolis par Pierre Magnan) Intérêts stratégiques La présence française en Afrique a souvent un visage: celui de l’armée. Symbole d’une certaine «Françafrique», l'armée française a été souvent active sur le terrain. Derniers exemples en date, l’opération au Mali et, lors du précédent quinquennat, en Côte d’Ivoire et au Tchad, sans parler de la Libye. En 30 ans, la France a mené quelque 50 opérations

seulement d'une minorité, éclate au grand jour : en 1989, la revue Dynasteurs dévoile les multiples détournements de fonds français opérés en Afrique, suivis par de nombreux autres journaux. En 1994, François-Xavier Verschave publie son livre La Françafrique, contribuant à développer un terme né de celui qui devient rapidement son symbole : Philippe Houphouët-Boigny, dictateur ivoirien à partir de 1950. Il s'agit d'un véritable puzzle : mêlant institutions publiques et privées, corruption directe et

Ravate). (4) Mission Economique de l’Ambassade de France.TIC ettéléphonie avec Orange Madagascar La Françafrique de Foccart « écheveau de liens occultes, privés et publics, entre une majorité de régimes africains dits francophones et le parrain français, caractéristique, de la Ve République », serait morte, d’autant que ses réseaux et supports ont désormais disparu. voir au sujet de la mort de la françafrique : Antoine Glaser et Stephen Smith « Comment la France a perdu l’Afrique ». 2005 Les probables

choisis, Editions du Progrès, Moscou, 1985 ; Pluchon Pierre. Histoire de la colonisation française, Fayard, Paris, 1991 ; Ruscio Alain, LA décolonisation tragique, Messidor/Editions Sociales, Paris, 1987 ; Verschave François-Xavier, La Françafrique, Stock, Paris 1998. Journaux et Périodiques congolais Aujourd’hui, n°10 du 4 juin 1992 ; Progrès du Congo (Le), n°002, juillet 1996 ; Bulletin de l’Agence Congolaise fd’Information (ACI) ; Numéros du 26 octobre 1989 ; 8 novembre 1989