crozier
Introduction :
Les approches classiques de l’organisation du travail ont été fondamentales pour le développement de la rationalité du travail. Mais, ce qui a affaiblit ces approches c’était la manière dont les approches classiques percevaient l’Homme. Celui-ci était vu comme un élément de la chaîne de montage. En Plus, il était vu comme une machine, ce qui faisait disparaître complètement la dimension sociale et humaine.
Ces constats font naître un ensemble de théories qui ont débuté fondamentalement dans un mouvement désigné par « Ecole des Relations Humaines » et qui a valorisé, en termes analytiques, les relations humaines
Le résultat de ces études a été le concept de facteur humain, lequel a mis en évidence la fausseté de l’équation, qui déterminait que plus de temps de travail, c’était égal à plus de productivité
L’analyse des études réalisées par mayo, nous invite à retenir trois aspects-clés.
Le premier aspect se rapporte à l’utilisation de la méthode expérimentale dans le domaine des sciences sociales et aux premiers résultats de la recherche. Durant une période considérable les ouvrières ont travaillé dans un compartiment isolé, en se soumettant volontairement à des changements successifs de régimes d’horaire de travail, de pauses de repas, de manière de paiement… Ce qui a surpris les chercheurs, ce fut le fait que la productivité augmentait lors de l’amélioration des conditions de travail – ceci était un résultat déjà attendu – mais également lorsque les dites conditions de travail empiraient. Dû au fait qu’il n’y avait pas une explication plausible des résultats, on a commencé à parler de l’existence d’une variable occulte. Même les ouvrières qui avaient été la cible de l’étude, disaient ne pas pouvoir expliquer pourquoi elles produisaient plus et assuraient que le fait n’avait rien de comportement délibéré. L’explication résidait dans le concept de facteur humain, lequel avait en sous-jacent l’aspect affectif et