Mémoire collective

1-La mémoire collective Nous avons vu comment Pierre Nora définit la mémoire en la distinguant de l’histoire. Dans une approche complémentaire, nous allons tenter de développer le concept de mémoire collective. En effet, une mémoire collective est indispensable à la formation d’une identité collective, du vivre-ensemble. Mais qu’est-ce qu’une mémoire collective ? Dans une tentative de théorisation, nous aborderons ce concept essentiellement par la pensée de Maurice HALBWACHS. Longtemps, la mémoire

HALBWACHS M, Mémoire collective et mémoire historique, chapitre II, extrait. Introduction : Le thème de cet extrait est les mémoires. L’auteur veut démontrer que, bien que nous pensions que la mémoire est un phénomène psychique individuel, elle est largement influencée par des déterminants sociaux. D’après lui, il existe plusieurs formes de mémoire : individuelle, collective et historique. Pour prouver et démontrer ses arguments, il utilise des exemples, parfois en rapport avec sa vie, mais

Plan détaillé : Les dérives de la mémoire collective : La mémoire collective s’oppose à la mémoire individuelle en ce qu’elle concerne une collectivité, une nation, une communauté locale voire internationale. C’est une intéraction entre une mémoire « vérifiée », dite historique et une mémoire « du souvenir », subjective. Le terme mémoire vient du latin memoria, qui désigne l’aptitude à se souvenir, est avant tout un terme scientifique qui renvoie à l’une des principales facultés de l’esprit

et l’entretien De la mémoire collective (1944-1995) Travaux personnels encadrés Epreuve anticipée du baccalauréat 2011-2012 Lycée Claude MONET 1éreES2 Capucine LENORMAND Manon MAUGENDRE Maëlle RIVIERE 1 Sommaire. Introduction. Page 2 Une mémoire officielle et sélective jusqu’aux années 70. Page 4 à 7. a. La naissance du résistancialisme. I. b. Le refus de l’Etat d’assumer sa part de responsabilités dans le Génocide. c. II. Le réveil de la mémoire, des années 70 a nos

transmettre. De quelles manières ont évolué les mémoires en France depuis la 2nde Guerre Mondiale jusqu’à aujourd’hui ? Dans cette France meurtrie, avec environ 500 000 morts et en recherche d’identité que le Gouvernement de Vichy a mis à mal, les Français désirent se raccrocher à une histoire commune où ils puissent s’identifier. Charles de Gaulle (CDG) dans un désir d’union et de rassemblement des français, met en place une mémoire collective qui présente une France entièrement résistante (France

pourra pas occuper cette cher, par raisons politiques. C’est entre les deux guerres qu’il produit la plupart de ses grands textes. Les cadres sociaux de la mémoire, en 1905. En 1930, Les causes du suicide. Accorde encore plus de place à la société dans la mécanique du suicide. S’intéresse aussi à la psychologie sociale, Psychologie collective en 1938, et est fondateur de ça. Halbwachs est invité à Chicago, au début des années 30, et découvre l’École de Chicago, les travaux des fondateurs de la sociologie

George Orwell, 1984 Pour conserver et célébrer la mémoire d'une personne ou d'un événement, il est de plus en plus prisé d'organiser une commémoration, une cérémonie officielle qui réuni un public dans un même lieu. Aujourd'hui on voit fleurir des commémorations un peu partout, de places locales en lieux nationaux. Des lors on peut se demander quel est le véritable sens de ses «cérémonies du souvenirs » et l'impact sur la mémoire collective ? Pour cela, après avoir fait un rappel sur les tenues

dernières sont le signe du devoir de mémoire qui imprègne la société tout entière. On entend par devoir de mémoire l’obligation morale de se souvenir, de garder toujours à l’esprit les hauts faits et tragédies de l’Histoire. Quels sont les implications de ce devoir de mémoire ? Il convient d’essayer de circonscrire les manifestations du devoir de mémoire (I), ainsi que d’évoquer les enjeux de ce phénomène bien entretenu (II) I Les manifestations du devoir de mémoire Il est en effet pertinent d’examiner

Comme telle, elle ne suppose rien d’autre que le recours à une mémoire collective, recueillie par l’historien dans des documents et témoignages du passé. Pourtant, si la mémoire consiste bien à situer un événement dans le temps, à le reconnaître comme passé et à le conserver, elle n’est pas nécessairement fidèle à l’événement lui-même, ne le restitue jamais tel qu’il s’est produit – tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’une mémoire “ héritée ”. Or l’historien vise à recomposer l’histoire avec

monde » aout 1994 Article de l’Encyclopeadia Universalis 1990 Primo Levi « La mémoire de l’offense » 1986 Bilan des pistes En France, tout événement génère une commémoration : guerre ou jeux olympiques La commémoration ne fait pas qu’affirmer une unité politique elle la produit. La commémoration participe à la volonté qui tente de conjurer l’accèlération du changement. Chaque société doit se former une mémoire collective sous peine de disparaître ou de perdre sa personnalité. Empêcher des souvenirs